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Shmoolik

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Torah de vie

Shmoolik, rappeur, designer, peintre, musicien, consultant est un artiste polymorphe, polyvalent et éclectique, qui depuis plusieurs années produit des oeuvres riches, qui interpellent, en imposant une signature propre, un esthétisme presque mystique, qu’Il signe du nom du roi Perse Munbaz.

Street Artiste de la première heure en France, Shmoolik s’est affranchi du lettrage et des règles du graffiti, il développe une peinture abstraite et conceptuelle aux formes géométriques. Entre équilibre, mouvement et contraste Shmoolik réédite les codes du Street Art.

C’est en 1987, sur les bancs de l’école que tout commence avec la sortie du livre Spraycan Art, de Henry Chalfant et James Prigoff : premier livre à montrer que le graffiti existe hors de New York, il traite d’autres villes américaines mais aussi de Paris, Barcelone, Amsterdam, Londres, … deux ou trois semaines plus tard, fasciné par les couleurs, la complexité des lettres et des personnages, Shmoolik se lance et réalise ses premières compositions en s’inspirant fortement de ces fameux graffeurs new-yorkais. Il dessine, graff aussi souvent qu’il le peut. Happé par cet univers créatif, il quitte l’école et s’oriente vers le graphisme, où il y apprend les bases de la production graphique, intègre règles, codes et structures. De nouvelles perspectives s’offrent désormais à lui et il ne s’en privera pas.

Très apprécie, il enchaine travail et collaborations au sein du milieu artistique, décide de monter son agence, créer un collectif, se passionne pour la musique… hyper productif dans son travail, il a peu de temps à consacrer à ses œuvres. Elles se font rares et marquent pourtant les esprits. Il continue à expérimenter, passe des techniques traditionnelles au digital… introduit la technique du « One breathe » (en un seul souffle)… il ne cesse de sortir de sa zone de confort et pousse sa pratique dans de nouvelles directions. Artiste avant tout, ses œuvres vont au-delà du champ de la peinture.

Pour Shmoolik une œuvre permet de révéler ce qui ne peut être exprimé, c’est un lien vers l’extérieur, vers l’autre qui la reçoit, l’interprète selon sa propre vision qui évolue au fil du temps. Ce que vous voyez aujourd’hui, sera surement diffèrent demain. C’est également un lien temporel, entre le passé et le présent puisqu’il utilise pour une même œuvre gouache, medium traditionnel et digital, qu’il compose ses calligraphies avec le tout premier alphabet hébraïque, jusqu’au nom de son concept qu’il empreinte à l’antique roi de perse, Munbaz.

Aujourd’hui encore, son processus de travail consiste à expérimenter et essayer de nouvelles choses. Il déploie une peinture abstraite, géométrique et conceptuelle. L’abstraction étant déjà là avec la déformation du lettrage principe de base du graffiti, il s’affranchit des lettres et se concentre sur d’autres vecteurs. Il commence généralement par des petits formats puis, si il pense que la composition à besoin de plus d’espace, il la retravaille en grand format. Il peut la travailler en plusieurs fois, avec différents mediums, bien qu’en ce moment il se tourne un peu plus vers l’acrylique. Ses compositions ont un aspect extrêmement soigné, ses aplats de couleurs puissants, ce qui donne à la peinture plus de présence.

Entre équilibre, mouvement et contraste, Shmoolik réédite les codes du street art. Pour lui l’imperfection d’une peinture et sans aucun doute, là ou il devait aller. Avec de nouveaux projets a Tel Aviv, puis à Paris, Shmoolik compte pousser sa pratique dans de nouvelles directions.